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Actualité - Gasprom ASTI de Nantes

6 février 2023 -MIGRER EST UN DROIT !

Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles

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Nous sommes parents, amis et amies de personnes décédées, portées disparues et/ou victimes de disparitions forcées le long des frontières terrestres ou maritimes, en Europe, en Afrique, en Amérique.

Nous sommes des personnes qui ont survécu à la tentative de traverser les frontières à la recherche d’un avenir meilleur.

Nous sommes des citoyen.e.s solidaires qui aident les immigré.e.s durant leur voyage en fournissant une aide médicale, de la nourriture, des vêtements et un soutien lorsqu’ils se trouvent dans des situations dangereuses pour que leur voyage ait une bonne fin.

Nous sommes des activistes qui ont recueilli les voix de ces immigrés et de ces immigrées avant leur disparition, qui s’efforcent d’identifier les corps anonymes dans les zones frontalières et qui leur donnent une sépulture digne.

Nous sommes une grande famille qui n’a ni frontières ni nationalité, une grande famille qui lutte contre les régimes de mort imposés à toutes les frontières du monde et qui se bat pour affirmer le droit de migrer, la liberté de circulation et la justice globale pour tous et toutes.
Année après année, nous assistons aux massacres en cours aux frontières et dans les lieux de détention conçus pour décourager les départs des personnes migrantes.

Nous ne pouvons pas oublier ces victimes ! Nous ne voulons pas rester silencieux face à ce qui se passe !

En février 2020, familles et militants se sont réunis à Oujda pour organiser le premier Grand CommémorAction. A cette occasion, nous avons choisi la date du 6 février, jour du massacre de Tarajal, comme date symbolique pour organiser des événements décentralisés dans tous les pays du monde contre la militarisation des frontières et pour la liberté de circulation.

En septembre 2022, nous nous sommes réunis à Zarzis en Tunisie pour la deuxième Grand CommémorAction et à cette occasion nous avons réaffirmé notre volonté de continuer à construire la date du 6 février comme une journée pour unifier toutes les luttes que de nombreuses organisations mènent chaque jour pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour exiger vérité, justice et réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.

Nous demandons à toutes les organisations sociales et politiques, laïques et religieuses, aux groupes et collectifs des familles des victimes de la migration, aux citoyens et citoyennes de tous les pays du monde d’organiser des actions de protestation et de sensibilisation à cette situation le 6 février 2023.

Nous vous invitons à utiliser le logo ci-dessus, ainsi que vos propres logos, comme élément pour souligner le lien entre toutes les différentes initiatives. Tous les événements qui auront lieu seront publiés sur la page Facebook Commemor-Action

Migrer pour vivre, pas pour mourir !
Ce sont des personnes, pas des chiffres !
Liberté de mouvement pour tous et toutes !


Pour adhérer à l'appel, vous pouvez écrire à : globalcommemoraction@gmail.com

Association des mères de disparus (Tunisie) Collectif des familles des harragas d’Annaba (Algerie) Association Solidarité et Sensibilisation des Familles de Migrants du Cameroun Rete Milano senza Frontiere (Italia)Watch The Med Alarm Phone Welcome to Europe Associazione Arci Todo Cambia (Italia)Association Mouvement Uplited Afrique (Maroc)ATPAC Maison Solidaire BOZA-FII (benn kaddu benn yoon) (Sénégal)
AFVMC Aide aux Familles et Victimes des Migrations Clandestines (Cameroun)Energia per i Diritti Umani (Senegal – Italia) Porti aperti e permesso di soggiorno per tutti (Italia)Abarekà Nandree Onlus (Italia) Mondo senza guerre e senza violenza - Argonauti per la Pace (Italia) ATLIC (Tunisie)

Non à la construction d'un centre de rétention administrative ! Ni en Loire-Atlantique ni ailleurs !

Nous ne voulons pas d’un Centre de Rétention Administratif en Loire - Atlantique !

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Dans un communiqué du ministère de l’intérieur en date du 4 octobre 2022, faisant suite à la rencontre entre Gérald Darmanin et Johanna Rolland sur les questions d’insécurités à Nantes, nous pouvons lire en conclusion : « Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a décidé l’installation d’un centre de rétention administratif dans le département de la Loire-Atlantique dans les délais les plus rapides.

Qu’est-ce qu’un centre de rétention administrative (CRA) ?

Le Centre de Rétention Administrative est une prison qui ne dit pas son nom.

Une prison pour étrangers et étrangères où l’on enferme des femmes, des hommes, des enfants, des personnes gravement malades et des demandeurs d'asile, au prétexte que la loi, sans cesse durcie, a fait d'eux des « sans-papiers ».

Ces personnes sont enfermées sur simple décision du préfet, sans même une défense juridique possible et sans jugement.
A neuf reprises déjà, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour l’enfermement d’enfants dans les CRA.

Les associations intervenant dans les CRA comme la Cimade, dénoncent depuis de nombreuses années des atteintes aux droits humains. Conditions sanitaires déplorables, enfermement à durée indéfinie, traitement judiciaire défectueux et expéditif, cluster épidémique... c’est la triste réalité qui se cache derrière les barbelés des CRA.

L’annonce par le ministère de la construction d’un CRA à la suite d’une rencontre sur l’insécurité à Nantes est un raccourci scandaleux et inadmissible qui traduit une récupération politique répressive et réactionnaire de l’actualité.

En proposant la création de ce lieu d'enfermement comme une solution pour contrer l’insécurité, l’Etat préfère incriminer des personnes innocentes plutôt que de prendre en charge des hommes, des femmes et des familles qui se retrouvent en situation de vulnérabilité.

La ville de Nantes ne doit pas cautionner ce projet.

Nos organisations syndicales et associatives condamnent le choix politique du tout-sécuritaire et affirment leurs oppositions aux centres de rétentions administratives et à la construction de l’un d’entre eux en Loire-Atlantique.

Elles s’engagent à construire une large mobilisation contre un tel projet et appellent à un rassemblement devant la préfecture puis la mairie le vendredi 14 octobre 2022 à 12H.

Non à la construction d'un centre de rétention administrative ! Ni en Loire-Atlantique ni ailleurs !

Solidaires – CGT- FSU – ATTAC – DAL44 – GASPROM – La Maison du Peuple – La Prépa Solidaires des Enfants Nantais – LDH Nantes – La Libre Pensée 44 – Collectif Soutien Migrants Nantes /exilés 44 – Safe migrants- Association Diafrik – Collectif Afrik@Nantes – RESF – MRAP – RSF – Collectif Romeurope agglomération nantaise – SAF


18 décembre 2022 : Solidarité, Liberté, Égalité, Papiers !

18 décembre 2022 : Journée internationale des migrant·e·s CONTRE DARMANIN ET SON MONDE

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Le monde aujourd’hui incarné par Darmanin chasse, agresse, tue, expulse, discrimine, surexploite et divise sur la base de l’origine, la couleur de peau, la nationalité, la religion.
Ce monde qui brise les solidarités détruit aussi la planète, développe toutes les inégalités et s’attaque à tous nos droits. Ce monde porte la guerre et le fascisme.

Ensemble Sans-Papier, migrante, migrant, étranger, étrangère, racisé·e, musulmane, musulman, syndicaliste, féministe, écologiste, habitant·e des quartiers, organisons-nous, mobilisons-nous. Nous disons que si nous ne ripostons pas quand l’un·e d’entre nous est discriminé·e, humilié, réprimé, exploité ce sont toutes nos luttes qui sont affaiblies.

Des centaines de milliers de Sans-Papiers vivent et travaillent aujourd’hui en France, cotisent, déclarent et paient des impôts sans aucun droit. Au moment où même certains patrons demandent des régularisations l’unité est plus que jamais cruciale pour gagner la régularisation de toutes et tous les sans-papiers, l’égalité des droits et des revenus et des conditions de travail décents pour toutes et tous, français·e·s comme étranger·ère·s.

Si elle est brisée en un de ses points la solidarité ne peut tenir. Acceptée pour les Sans-papiers, l’inégalité sera plus difficile à combattre sur d’autres questions. Entre unité ou racisme, entre solidarité ou nationalisme, il faut choisir. Il en va de notre avenir à tou·te·s.

Dans le monde incarné par Darmanin, l’étranger, l’étrangère, est le problème, l’ennemi. Mais nous sommes des millions d’étrangers, d’étrangères à son monde.Ensemble devenons le problème de Darmanin. Notre monde s’appelle Solidarité.

Nous appelons à nous mobiliser partout ensemble et à inscrire nos revendications dans toutes les luttes.

Nous appelons à une journée nationale de manifestations sur tout le territoire à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s le dimanche 18 décembre.

Contre la loi immigration de Darmanin
Contre la double peine et les centres de rétention
Contre la criminalisation de la solidarité

Pour la régularisation des Sans-Papiers
Pour la liberté de circulation
Pour l’égalité des droits



16 avril 14h30 Miroir d'eau: contre le racisme et contre le fascisme !

Nantes | samedi 16 avril 14h30 au miroir d’eau - Contre le racisme et contre le fascisme ! Notre pays s’appelle Résistance !La Marche des Solidarités lance l’appel ci-dessous à la résistance. Elle appelle toutes les organisations du mouvement social, sur

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Contre le racisme et contre le fascisme, notre pays s’appelle Résistance !

Nous y (re)voilà !
Il y a cinq ans Macron se prétendait le barrage contre le fascisme. C’est le contraire qui s’est passé.

Après cinq ans de Macron au pouvoir l’extrême-droite n’a jamais été aussi haute électoralement.
Jamais ses insanités et obsessions n’ont été autant débattues et reprises.
Jamais les groupes violents fascistes n’ont été autant en confiance pour commettre des agressions racistes et attaquer les organisations du mouvement social.

Et pourtant… Jamais le candidat du pouvoir en place n’avait autant annoncé son intention de harceler migrant·e·s et sans-papiers, de s’attaquer aux étranger·e·s et mettre en pièce les acquis sociaux. Son ministre de l’intérieur trouve même « trop molle » la candidate d’extrême-droite !

D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e·s, d’Ukraine, de Syrie, du Soudan, du Mali ou de France, notre pays à nous s’appelle Solidarité.
Alors, dans chaque quartier, dans chaque village, dans chaque ville, entrons en résistance !

Dès ce samedi 16 avril, manifestons partout pour dire non au fascisme et non au racisme.

On est là ! Alors dès maintenant organisons-nous, ensemble, aux côtés des collectifs de sans-papiers et migrant·e·s, aux côtés des familles de victimes des violences policières et pénitentiaires, aux côtés des syndicalistes en lutte, aux côtés des collectifs et associations dans nos quartiers pour ne pas laisser un pouce de terrain à l’extrême-droite et à ses idées, pour riposter à chaque attaque et faire vivre l’égalité et la solidarité.

Pour suivre la Marche des solidarités
marche-des-solidarites@riseup.net
https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites
https://www.facebook.com/marchesolidarites
https://twitter.com/MSolidarites
https://www.instagram.com/marchedessolidarites

COMMEMOR'ACTION: journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières

A l’occasion de cette journée mondiale du 6 février, le GASPROM appelle à un rassemblement de lutte et de mémoire pour les victimes de la politique migratoire de l’Europe. RDV le 5 février 11h00 à Nantes sur la passerelle Schoelcher

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Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.

Nous sommes parents, amis et amies de personnes décédées, portées disparues et/ou victimes de disparitions forcées le long des frontières terrestres ou maritimes, en Europe, en Afrique, en Amérique.

Nous sommes des personnes qui ont survécu à la tentative de traverser les frontières à la recherche d’un avenir meilleur.

Nous sommes des citoyen.e.s solidaires qui aident les immigré.e.s durant leur voyage en fournissant une aide médicale, de la nourriture, des vêtements et un soutien lorsqu’ils se trouvent dans des situations dangereuses pour que leur voyage ait une bonne fin.

Nous sommes des activistes qui ont recueilli les voix de ces immigrés et de ces immigrées avant leur disparition, qui s’efforcent d’identifier les corps anonymes dans les zones frontalières et qui leur donnent une sépulture digne.

Nous sommes une grande famille qui n’a ni frontières ni nationalité, une grande famille qui lutte contre les régimes de mort imposés à toutes les frontières du monde et qui se bat pour affirmer le droit de migrer, la liberté de circulation et la justice globale pour tous et toutes.

Année après année, nous assistons aux massacres en cours aux frontières et dans les lieux de détention conçus pour décourager les départs des personnes migrantes. Nous ne pouvons pas oublier ces victimes ! Nous ne voulons pas rester silencieux face à ce qui se passe !

C’est pourquoi nous avons décidé d’unir nos forces, dans le respect des diversités individuelles, pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour commémorer les personnes décédées, dispersées et/ou victimes de disparitions forcées en mer Méditerranée, au Sahara, le long de la route balkanique, à la Frontière Sud mexicaine, dans le désert d’Arizona et partout dans le monde.

Nous accusons les responsables de ce génocide en cours : les gouvernements qui, en militarisant le contrôle des frontières intérieures et extérieures, rendent de plus en plus dangereuses les routes migratoires.

Le 6 février 2014, la police espagnole des frontières a massacré au moins 15 personnes qui tentaient de traverser la frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta. Après des années de contentieux juridique, les tribunaux espagnols ont acquitté les agents de la Guardia Civil en affirmant qu’aucun crime n’avait été commis.

Aucune justice n’a encore été rendue aux victimes et à leurs familles !

Le 6 février 2019, des groupes de familles de migrants décédés, disparus et/ou victimes de disparitions forcées se sont rencontrés à Oujda pour la première journée de CommémorAction des victimes de l’immigration et de dénonciation de la violence aux frontières.

Le massacre de Tarajal est le symbole de ce qui se passe chaque jour depuis plus de 20 ans : victimes sans justice, tombes sans nom, frontières sans droits, c’est pourquoi nous avons décidé à Oujda de continuer le parcours des commémorations, chaque année le 6 février, pour transformer la douleur en action collective.

Nous demandons à toutes les organisations sociales et politiques, laïques et religieuses, aux groupes et collectifs des familles des victimes de la migration, aux citoyens et citoyennes de tous les pays du monde d’organiser des actions de protestation et de sensibilisation à cette situation.

Nous faisons appel aux réseaux qui, depuis de nombreuses années, organisent des événements à l’occasion du massacre de Tarajal, pour unir nos forces et relier les différentes initiatives afin que le 6 février puisse se transformer en une Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.

Migrer pour vivre, pas pour mourir !

Ce sont des personnes ce ne sont pas des chiffres !

Liberté de circulation et d’installation pour tous et toutes !

Le GASPROM-ASTI de Nantes s’associe à cette journée mondiale et appelle à se rassembler SAMEDI 5 FÉVRIER à 11H PASSERELLE VICTOR SCHOELCHER (côté marché de la petite Hollande)

LA DÉMATÉRIALISATION : une nouvelle frontière infranchissable pour les usagers.ères étrangers.ères des services publics ?

La Coordination régionale solidaire des personnes immigrées et exilées appelle les usagers et usagères des services publics,français.es ou étranger.ères, avec ou sans papiers, à se rassembler devant les préfectures ! RDV MERCREDI 17 NOVEMBRE A 13H30

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Depuis 2014, début de la mise en place de la prise de rendez-vous en ligne à la préfecture d'Ille-et- Vilaine puis dans d’autres préfectures de l’Ouest, la Coordination régionale Bretagne/Pays-de-Loire/Normandie solidaire des personnes immigrées* ne cesse de dénoncer les conséquences des démarches dématérialisées sur l'accès aux droits des personnes exilées.

Aujourd'hui le constat est accablant.

Le recours à la dématérialisation des démarches administratives s’est accentué au fil des années, devenant même systématique pour les demandes de titre de séjour. Toutes les procédures doivent désormais se faire en ligne, de la prise de rendez-vous jusqu'au dépôt du dossier. La crise sanitaire a permis de généraliser et de justifier cette pratique. Une dématérialisation à marche forcée, qui
contrevient pourtant à plusieurs décisions de justice et à la notion de service public.

Face à cette maltraitance institutionnelle, même les personnes en situation régulière ont des difficultés à accéder au guichet virtuel et perdent leurs droits lors du renouvellement de leur titre de séjour. Sous
prétexte de simplification et d'efficacité, cette dématérialisation imposée a avant tout pour effet de priver
les personnes de leurs droits en les gardant à distance de l’administration.

Pourtant le Conseil d’État a rappelé en 2019 que les dispositions réglementaires ne permettent pas de rendre obligatoire l’accomplissement des démarches administratives par voie électronique, mais qu'une alternative doit être proposée.

La prise de rendez-vous en ligne nécessite des capacités difficiles à mobiliser pour des personnes exilées. Il faut une bonne maîtrise de la langue française, des outils numériques, des procédures administratives et l'accès à un équipement informatique. Cette exigence est devenue pour certain.es une frontière infranchissable imposée par l'administration pour restreindre l'accès au séjour.

Face à la complexité de ces tâches, les services sociaux sont de plus en plus nombreux à y renoncer et orientent les personnes exilées vers nos associations. Ce n'est pas notre rôle de pallier les carences du service public, ni celui d'organismes privés qui se développent en proposant des prestations payantes.

Un accueil physique doit être rétabli et les préfectures doivent être dotées de moyens humains suffisants pour répondre aux besoins des usagers. Un simple accès à un point numérique sur rendez-vous préalable par tel, assisté par un service civique, n'est pas suffisant pour garantir un véritable service public.

|b]-> Nous exigeons le rétablissement d'un accueil physique dans les préfectures
pour garantir un accès effectif pour toutes et tous au service public.
-> Nous exigeons la dotation de moyens supplémentaires dans les services préfectoraux afin de
réduire les délais de prise de rendez-vous et d’instruction des dossiers.[/b]


*La Coordination régionale Bretagne/Pays-de-Loire/Normandie solidaire des personnes immigrées lutte
pour la régularisation des sans-papiers, l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et
d'installation.


Samedi 29 mai 2021 | 14h30 Place Graslin - Fin de la trêve hivernale,non aux expulsions, non aux remises à la rue, et non aux coupures d’énergie !

Face à l’augmentation de la précarité et la fin de trêve hivernale,pas d’expulsion mais des moyens publics quoi qu’il en coûte !

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Pendant le premier confinement, l'ETAT a trouvé des budgets pour financer des solutions supplémentaires de mise à l'abri ... La preuve que « Personne à la Rue ! » c'est possible. Il s’agit de choix politique !

Mais à nouveau depuis quelques mois et sans attendre la fin de l’état d’urgence sanitaire, la situation est redevenue dramatique dans la métropole nantaise :
- Le 115 est complétement saturé,

- Des familles et femmes seules restent sans proposition de mise à l’abri et des dizaines d’enfants et d’adolescents dorment à la rue ou en squat à Nantes… ainsi que des centaines d’hommes seuls,

- Les personnes vivant en bidonville sont expulsées depuis des années, sans proposition de relogement digne, entrainant errance incessante des familles,déscolarisation des enfants (des centaines d’enfants analphabètes dans notre métropole en 2021 !)

- Les solutions de solidarité de mise à l’abri alternatives et citoyennes (squats, hébergeurs solidaires…) débordent,

- Les travailleurs sociaux contactent les bénévoles concernant les prochaines remises à la rue de familles et personnes isolées, en leur demandant s’ils ont des solutions !

Avec la crise sanitaire et économique actuelle sans précédent :
- Les locataires les plus fragiles ont de plus en plus de mal à payer leurs loyers, et une vague d'expulsions locatives se profile,

- Les besoins d’aide alimentaire explosent auprès de tous les publics précaires,

- Le temps d’accès à des soins d’urgences médicales s’est accru de plusieurs mois pour les populations précaires,

A la veille de la fin de la trêve hivernale et des reprises des expulsions, les associations, collectifs et organisations de l’inter-collectif « Personne à la rue ! » tirent la sonnette d’alarme et demande à la Préfecture, aux mairies, à la Métropole, au Conseil Départemental d’agir à la hauteur des enjeux :
• Moratoire de toutes les expulsions sans proposition de relogement digne
accompagné d’une amélioration des conditions sanitaires de ces lieux de vie• Identification des logements et bâtiments vides en vue de leur réquisition comme
la loi le prévoit.
• Création de places d’hébergement pérennes adaptées aux situations des personnes
• Renforcement et adaptation des dispositifs d’accompagnement médico-psycho sociaux
• Renforcement de l’aide alimentaire et des services de réponse aux besoins fondamentaux

L’inter collectif « Personne à la rue ! » appelle tous les citoyens solidaires à participer au Rassemblement pour dénoncer la fin de la trêve hivernale :
Samedi 29 mai 2021 à 14H30 Place Graslin



’inter-collectif « Personne à la rue ! »
ATD Quart Monde, Afrique Loire, Asamla, Attac 44, Cimade, Collectif des Hébergeurs solidaires de Nantes et alentours, Collectif Refus de la Misère, Collectif Solidarité Indrais, Collectif Soutien migrants Nantes, CSF, Cent pour Un Nantes Agglo, DAL44, Du Monde dans la classe, Ecole Hors les Murs, Egide Solidarité, Emmaüs 44, Gasprom, Gref, Habitat & Humanisme, JRS Loire-Atlantique, L’ Autre Cantine,L’ Autre Classe, La Maison, LDH, Le Logis Saint Jean, Les Bienveilleurs 44, Ligue de l’Enseignement FAL 44, Maison des Citoyens du Monde, Maison du Peuple, Médecins du Monde, MRAP, Nosig, Prépa Solidaire, RESF44, Romeurope, Secours Catholique, SOS Familles Emmaüs, Tamo Cemea L'Intersyndicale 44 (UD CGT - CFDT - FSU - UNSA - SOLIDAIRES 44)


30 mai 2021 - Journée nationale contre les violences pénitentiaires

Mobilisons-nous pour une journée nationale contre les violences pénitentiaires !

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Appel du collectif « Nous sommes Idir » et du Réseau d’Entraide Vérité et Justice.

Plus encore peut-être que pour les violences et les crimes policiers, la France est régulièrement mise à l’index, nationalement et internationalement, dans des rapports dénonçant ses conditions inhumaines de détention, dont 19 fois par le seule Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Encore en janvier 2020, celle-ci, faisant suite à une plainte déposée par une trentaine de prisonniers, condamnait la France pour la surpopulation chronique et l’insalubrité de ses geôles.

La même année, en septembre, l’Observatoire International des Prisons (O.I.P), rendait compte que « 35 établissements pénitentiaires […] étaient considérés, par la justice française, comme exposant les personnes détenues à des traitements inhumains ou dégradants ».

Nombre d’associations, de familles, ne cessent d’alerter sur l’hygiène défaillante, l’absence d’intimité générant violences et tensions, des carences d’activités, des pistes de sortie insuffisantes, des prises en charges psychologiques a minima.

Ces conditions de vie déplorables acculent beaucoup de détenu.e.s au suicide : 128 en 2019 soit six fois plus que la population générale. Là encore, la France est montrée du doigt.

En 2015, le taux de suicide moyen dans les établissements pénitentiaires européens était de 5 pour 10 000 détenus, contre 16 pour 10 000 dans l’hexagone !

Dès lors, Il n’est pas difficile de comprendre que la crise sanitaire de la COVID-19 a forcément encore été plus dure à gérer dans les prisons, grandes absentes des discours du Gouvernement quand il s’agit d’évoquer des solutions.

Dès janvier 2020, l’association Ban Public dénonçait l’urgence de libérer les prisonniers et de mettre en place des mesures de protection.

En mars 2021, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté expliquait que la surpopulation carcérale rendait impossible la mise à l’isolement des nouveaux arrivants, pas plus que le respect des gestes barrières n’avait de sens dans ces lieux sans intimité.

Et portant à ce jour, rien de concret n’a été mis en place pour faire face à l’épidémie.

La prison est aussi un outil d’oppression pour des gouvernements à bout de souffle qui n’ont même plus de quoi à acheter la paix sociale.

Rien que sur le mouvement des Gilets Jaunes, entre novembre 2018 et novembre 2019, 1 014 personnes ont été condamnées à de la prison ferme et 1 268 à une peine avec sursis.

Cette tradition de faire taire la contestation par des peines d’enfermement ne date pas d’hier.

Les émeutiers de 2005, les zadistes, Tarnac, nombre de désobéissant.e.s, et bien sûr Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 36 ans !, font preuve de cette oppression.

Mais en France, en prison, on ne fait pas que vivre mal.

Comme nous le dénoncions lors de notre marche de Mars dernier, la prison tabasse aussi en bande organisée et tue en silence.

Le 9 septembre 2020, Idir Mederess, était retrouvé pendu dans sa cellule. Bien qu’un détenu ait affirmé qu’Idir avait été passé à tabac par des surveillants, l’enquête piétine et la famille n’arrive pas à obtenir Vérité et Justice. Pourtant, si prison il doit y avoir, c’est pour punir et non pas pour mourir

Pour toutes les raisons que nous venons d’invoquer, le Réseau d’Entraide Vérité et Justice ainsi que l’association « Nous sommes Idir » invitent toutes celles et tous ceux qui sont indigné-es par les violences pénitentiaires à nous rejoindre le 30 mai 2021 dans le cadre de la mobilisation nationale pour la dignité et le respect des détenue.s, contre les violences pénitentiaires, les crimes maquillés en suicides, et l'injustice carcérale, pour l'abolition des mitards et la justice pour toutes et tous !

Des mobilisations s'organisent à Nantes, Saint-Etienne, Perpignan, Béziers, à Bordeaux (plus d’info à venir) et nous vous donnons rendez-vous à Lyon à 14H, place Bellecourt !
https://www.facebook.com/events/114934317305208

Pour que le 30 mai deviennent une journée annuelle qui portera la voix des prisonnier-ères et de leur famille, marchons solidairement !

Le collectif « Nous sommes Idir » et le Réseau d’Entraide Vérité et Justice

Contacts :
Association « Nous sommes Idir »
https://www.facebook.com/acociationidir.espoiresolidarite

Réseau d’Entraide Vérité et Justice
reseau.veriteetjustice@protonmail.com
https://www.facebook.com/reseauveriteetjustice

Stop à l'impunité - 20 mars 2021 Journées internationales contre le racisme systémique et les violences policières, carcérales et judiciaires !

Depuis 10 ans, les victimes des violences d’État marchent pour la vérité, la justice et la réparation. Ce samedi 20 mars 2021, manifestons contre l'impunité, dans le cadre des Journées internationales contre les violences des forces de l’ordre et contre l

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Mobilisation Nationale !
Samedi 20 mars 2021


Appel du Réseau d'Entraide Vérité et Justice

Avec les familles de victimes, des blessé·e·s et des mutilé·e·s

Marches organisées dans plusieurs villes de France :
https://www.facebook.com/reseauveriteetjustice/posts/123194523141246

Stop à l'impunité !

Depuis 10 ans, les victimes des violences d’État marchent pour la vérité, la justice et la réparation.

Cette année, pour afficher leur volonté d'union, de soutien et de solidarité mutuels, elles ont décidé de créer le Réseau d'Entraide Vérité et Justice.

Ce samedi 20 mars 2021, notre réseau appelle à des marches et rassemblements partout en France, dans le cadre des Journées internationales contre les violences des forces de l’ordre et contre le racisme.

Née le 15 mars 1997 à Montréal, au Canada, la Journée internationale contre la brutalité policière s’est aujourd’hui étendue à la Suisse, à l’Allemagne, au Royaume-Uni, à la France, à la Belgique, à l’Espagne, et au Portugal, en passant par le Nigeria, les États-Unis et le Mexique.

Le 21 mars, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée en mémoire du massacre de Sharpeville (Afrique du Sud) en 1960, où la police a tué 69 personnes noires lors d’une manifestation pacifique contre l’apartheid.

En France, les crimes et les violations des droits humains ont été institutionnalisés avec le Code noir de Louis XIV, puis le Code de l’indigénat. Depuis, la répression violente voire mortelle des personnes racisées est constante et elle s’étend désormais à toutes celles et tous ceux qui contestent la politique gouvernementale.

Les dérives de l'utilisation de la force par les « personnes dépositaires de l'autorité publique » ne cessent de s’aggraver à l’encontre de toute la population.

Des violences répétées, permanentes, qui ne sont ni des « bavures », ni des « dérapages », ni des faits-divers isolés.

Au cours des 44 dernières années, 746 personnes sont décédées à la suite d’une intervention des forces de l’ordre, dont 78 du fait d’agents hors service (selon le seul recensement existant, réalisé par le site d’information Bastamag).

En 2019, on dénombrait 26 décès, et 29 en 2020.

À cela, s’ajoute le nombre effarant de blessé·e·s et mutilé·e·s « pour l’exemple » : depuis trois ans on a dénombré 30 éborgnements, 5 mains et 2 pieds arrachés par des LBD ou des grenades.

Nous n'oublions pas non plus ces morts suspectes en prison, maquillées en suicides ou arrêts cardiaques.

La prison aussi tabasse à mort en bande organisée et tue en silence.

La France a été condamnée à 19 reprises par la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) en raison de tortures et de traitements inhumains ou dégradants liés aux conditions matérielles de détention, aux manquements aux soins médicaux et aux défaillances dans les secours aux détenus.

Ces dernières années, la CEDH et l’ONU ont régulièrement condamné la France en raison des abus des forces de l’ordre et pourtant l’État continue à les laisser user d’armes de guerre et de techniques mortelles.

Le constat est que ces comportements illégitimes des forces de l’ordre se perpétuent parce qu’ils sont orchestrés et couverts par un État autoritaire sans retenue.

Et l’impunité est à son paroxysme.

Pire, le ministre de l’Intérieur se permet même d'insulter les victimes et leurs familles en déclarant : « Quand j'entends le mot violences policières, je m'étouffe ! »

Face à ce déni au plus haut niveau de l’État, nous subissons l'injustice, le mépris, le déshonneur, la déshumanisation, la criminalisation, la douleur physique et psychologique, le manque de considération, l’impossible réinsertion professionnelle ou tout simplement l’impossibilité de mener une vie normale après en avoir tant subi !

Nous affirmons que les forces de l’ordre ne sont pas là pour servir et protéger le peuple, mais bien pour surveiller, punir et réprimer les classes populaires et les personnes racisées en priorité et toute contestation sociale ensuite : tel est le cœur de leur métier.

C’est tout un système auquel nous sommes confrontés.

Un système qui préfère continuer à cultiver le mensonge, le faux en écriture publique et la fabrique du non-lieu qui légitime le déni de justice : cachez-nous ces vérités que nous ne voulons pas voir !

C’est exactement ce que nous dit le président Macron lorsqu’il affirme en 2019 : « Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit. »

Contre l’impunité, contre la violence judiciaire qui excuse, absout et prolonge les violences des forces de l’ordre, nous proclamerons haut et fort nos exigences ce samedi 20 mars 2021 :

-Mettre fin aux contrôles d’identité permanents et mettre en place un récépissé qui oblige les agents à justifier leurs contrôles.

-Supprimer le délit d’outrage et rébellion. Pour en finir avec les procédures abusives, le harcèlement quotidien et le « business des outrages ».

-Interdire le harcèlement répressif et judiciaire contre les manifestants.

-Abroger l’article « permis de tuer » L435-1 de la loi sécurité publique du 28 février 2017 qui assouplit et élargit le cadre de la « légitime défense ».

-Interdire les techniques d’étouffement: clé d'étranglement, plaquage ventral et pliage.

-Interdire les armes classées armes de guerre (LBD et grenades) et les pistolets électriques, pour la police du quotidien comme lors des manifestations et dans les établissements pénitentiaires.

-Interdire les “pare-chocages” et les courses-poursuites pour de simples infractions routières.

-Supprimer l’usage systématique des gaz et des nasses en maintien de l’ordre.

-Fermer les quartiers d’isolement et disciplinaires.

-Dissoudre les équipes de matons cagoulés (ELSP et ERIS), responsables de tabassages et des morts “suspectes”.

-Installer des caméras dans les véhicules de patrouille.


CONTRE L’IMPUNITÉ ET LE DÉNI DE JUSTICE

-Créer un organe indépendant pour enquêter sur les plaintes contre les forces de l’ordre et les surveillants pénitentiaires, et pour garantir l’indépendance des expertises scientifiques nécessaires.

-Dépayser systématiquement l'instruction des plaintes contre les forces de l’ordre et les surveillants pénitentiaires.

-Mettre en place une assistance psychologique systématique pour les victimes et leurs proches et la gratuité des soins nécessaires.

-Garantir la prise en charge complète, par la Sécurité sociale et les mutuelles, des soins et traitements médicaux nécessaires consécutifs à des violences d’État.

-Garantir l’audition par le magistrat instructeur de tous les témoins identifiés, leur remettre une copie de leurs auditions et leur mise sous protection.


CONTRE LE DÉNI DES DROITS HUMAINS

-Garantir l’accès à tous les enregistrements audios et vidéos disponibles.

-Encadrer et engager la responsabilité des médecins intervenant dans
des procédures judiciaires.

CONTRE LE DÉNIGREMENT ET LES VIOLENCES FAITES AUX SANS-PAPIERS

*La liberté de circulation et d’installation.

*La régularisation.

*La protection automatique, dès leur arrivée, des jeunes étranger·ère·s isolé·e·s.

*La fermeture des centres de rétention.

*L’égalité des droits pour tous dans tous les domaines.

*Le droit de vote des étrangers.

ENFIN, NOUS EXIGEONS :

La suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou homicides, et leur radiation définitive s’ils sont condamnés.

La suspension immédiate des agents ayant tenu des propos ou commis des actes racistes et leur radiation définitive s’ils sont condamnés.

La suppression des propositions de lois Sécurité globale et Séparatisme, ainsi que l’abrogation de toutes les lois liberticides.

Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires !

Stop à l'impunité !

Vérité et Justice pour toutes et tous !
Pas de justice, pas de paix !


Le Réseau d'Entraide Vérité et justice:
https://www.facebook.com/reseauveriteetjustice/posts/123194523141246

27 mars pour le logement!

Mobilisons-nous le 27 mars et organisons-nous partout dans le pays, dans nos quartiers, contre les expulsions, le logement cher et pour le droit à un logement pour tou.te.s !

Piece-jointe

Samedi 27 mars 2021
Dans 21 pays d’Europe, journée d’action pour le droit au logement, l’arrêt des expulsions et contre le logement cher !

- Un logement abordable, stable, décent, durable et écologique pour tou.te.s, sans discriminations!

- Arrêt des expulsions, des coupures d’énergie, des remises à la rue et trêve hivernale pour tou.te.s!

- Arrêt de la répression contre les sans-abris, les personnes vivant dans des habitats alternatifs, les occupant.e.s sans titre, les plus précaires, avec ou sans papiers, les exilé-es et dans les quartiers populaires!

- Application réelle de la loi de réquisition, du Droit Au Logement Opposable, du droit à un hébergement décent jusqu’au relogement et de toutes les lois votées pour nous protéger !

- Baisse des loyers tout de suite, taxation des plus-values de la spéculation, limitation des plates-formes Airbnb & Co, sanctions contre les bailleurs fraudeurs !

- Réalisation annuelle de 200 000 HLM, de logements étudiants, 30% de HLM dans chaque commune en zone tendue, augmentation des aides à la pierre, arrêt des ventes et des démolitions de HLM !

- Revalorisation et retrait de la réforme des APL (RLS, contemporanéité, gels…)

Amsterdam, Athènes, Bruxelles, Belgrade, Barcelone…En Europe les habitants se mobilisent !

A BERLIN LES LOCATAIRES MANIFESTENT, OBTIENNENT UN BLOCAGE GENERAL DES LOYERS, ENTRE 6 ET 12€ LE M². POURQUOI PAS NOUS ?

Mobilisons-nous le 27 mars et organisons-nous partout dans le pays, dans nos quartiers, contre les expulsions, le logement cher et pour le droit à un logement pour tou.te.s !

Jamais les loyers et le logement n’ont été aussi chers en France et dans toute l’Europe. La spéculation bat son plein et malgré la crise, les milieux immobiliers s’enrichissent avec l’appui des gouvernements. En 2020 en France, le prix des logements a encore augmenté plus vite que l’inflation. Les profits issus du logement cher ont à peine diminué, malgré la crise sanitaire et sociale. La crise du logement s’aggrave : toujours plus de sans-abri, de mal-logé.e.s, de jeunes et d’étudiant.e.s en galère, d’expulsions…. Mais ce n’est pas inéluctable !

Berlin : les locataires se mobilisent et gagnent ! La preuve, plusieurs dizaines de milliers de locataires à Berlin ont manifesté et ont obtenu que les loyers privés ne dépassent pas 6 à 12€ le m2 et que des amendes jusqu’à 500 000€ soient délivrées sans délai par la commune contre les bailleurs fraudeurs…

En France, bien qu’insuffisantes, les lois qui nous protègent sont bafouées impunément par une part des bailleurs privés et des agence : encadrement des loyers, gel du loyer à la relocation, normes de décence, surface réelle, limitation d’Airbnb & Co… Insatiables, ils veulent accélérer les expulsions, supprimer la trêve hivernale ou criminaliser des sans-logis qui occupent des locaux vides pour se protéger…

Menaces sur le logement social et les APL : Après la baisse de 5€ des APL fin 2017 et leur gel, le Gouvernement ampute encore les APL fragilisant les locataires modestes et les bailleurs HLM (RLS) afin de les jeter dans les bras des groupes financiers internationaux. Il se sert dans les budgets de construction des HLM (aides à la pierre, Action Logement) et construit donc de moins en moins de logements sociaux !

Expulsions record, gentrification des centres villes et des quartiers populaires: à mesure que les politiques publiques et d’urbanisme font grimper les prix des loyers et de l’immobilier, les habitant.e.s modestes sont expulsé.e.s des métropoles. Les expulsions forcées sont en hausse constante et pourraient doubler en 2021 par rapport à 2018 (déjà année record), si le gouvernement reste inactif. Les classes populaires, les femmes, les minorités, les réfugié.e.s, les sans-papiers…sont les plus exposé.e.s à ces politiques brutales et doivent, pour sortir de la rue, accepter des sous-logements à statut précaire.

3 millions de logements sont vacants en France, de nombreux autres sont détournés par Airbnb & Co, les réquisitions militantes sont réprimées, la loi de réquisition est inappliquée et les lois pour les sans-abri, les mal-logé.e.s, les victimes de marchands de sommeil ne sont pas respectées.

Non aux politiques du logement polluantes : logements neufs à obsolescence programmée remplis de mal façons, démolitions massives de HLM avec déchets non recyclables, passoires thermiques où se logent les plus fragiles, grands projets inutiles et polluants, mesures qui favorisent toujours les plus riches…